04/04/2015
La mortalité des abeilles gagne du terrain jusqu’en Touraine. A Luynes, Patrick Goujon a perdu la moitié de son cheptel. Il témoigne et s’insurge.
Rien ne va plus pour l'apiculture en Touraine. Après trois années de récoltes déficitaires dues notamment à une météo défavorable, les stocks de miel sont au plus bas. Les producteurs locaux redoutent de perdre des marchés face à la concurrence extérieure. Et voilà que les abeilles commencent à tomber comme des mouches dans la campagne tourangelle…
Ces derniers mois, Patrick Goujon – un apiculteur installé à Luynes – a vu son cheptel réduit de moitié. Entre le mois de novembre et le 10 mars, 35 de ses 70 ruches ont été entièrement décimées. Une véritable hécatombe que ce professionnel a du mal à s'expliquer. « Les ruches étaient entièrement vides. Il n'y avait pas une seule abeille dedans, même mortes. Je n'avais jamais vu ça », indique Patrick Goujon.
Aujourd'hui, l'apiculteur s'interroge. Ses abeilles ont-elles été victimes du Varroa, cet acarien parasite de plus en plus résistant aux traitements ? Ou bien ont-elles succombé sous les effets croisés des pesticides agricoles ? « On n'a pas d'explications. C'est sans doute la conjonction de tous ces facteurs » suppute-t-il.
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