09/04/2016
Gérard Venereau, à l’origine d’études sur le suivi des ruchers, estime que l’interdiction des néonicotinoïdes ne résoudra pas tous les malheurs des abeilles.
La NR a relayé récemment la satisfaction des apiculteurs après le vote des députés d'un amendement interdisant les produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes à partir de janvier 2016. Des insecticides responsables, selon les apiculteurs, de l'effondrement des colonies d'abeilles.
" Le petit bout de la lorgnette "
« Prétendre cela revient à observer le phénomène par le petit bout de la lorgnette », réagit Gérard Venereau dans un courrier adressé à la NR. Ancien fonctionnaire du ministère de l'Agriculture, en charge de la filière apicole pendant trois ans, il a conduit de nombreuses études sur « le suivi de ruchers dans la durée et sur plusieurs sites de l'Hexagone ». Et déclare « mal comprendre la satisfaction de l'ADA (Agence de développement apicole) du Poitou-Charentes, qui s'apercevra vite que le retrait de cette famille d'insecticides ne résoudra rien à leurs problèmes » (lire NR du 20 mars).
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